L’éthopée de l’avare dans "Un homme et son péché

نوع المستند : المقالة الأصلية

المؤلف

كلية الاداب جامعة بنها

المستخلص

L’existence du portrait dans une œuvre littéraire n’est pas fortuite. En revanche, elle suscite une signification particulière, ou plutôt elle revêt plusieurs fonctions, qui s’unissent pour aboutir à la compréhension et à la crédibilité. Nous pouvons ajouter également qu’aucun personnage ne reflète l’effet de vie, que celui dont le texte littéraire montre l’intériorité.

Dans cette étude, nous avons essayé, à travers notre corpus, de dévoiler l’aspect moral et les comportements de l’avare considéré comme un type exceptionnel, et dont les traits sont tout à fait anormaux : il vit toujours dans la crainte. Il soupçonne tout le monde, même ses siens. Doué d’une véritable prévoyance qui n’est autre que l’intelligence et la perspicacité, L’avare ne fait rien qu’après une mûre réflexion. Chez lui, tout est calculé. Rien n’est laissé au hasard. Il est habitué à ne pas laisser une possibilité d’erreur. Donc, Son objectif essentiel se résume tout le temps à ne tomber dans aucun piège. De là, c’est son vice ou son avarice qui le rend soupçonneux et méfiant : il est en proie à une méfiance anormale et pathologique, qui le conduit nécessairement à l’inquiétude et à l’anxiété.

En bref, c’est la soif exécrable de l’argent qui inspire la crainte et l’effroi, et remplit d’inquiétude l’âme de l’avare. C’est elle aussi qui le conduit à séparer du monde, à rester insensible et indifférent à tout ce qui l’entoure, sauf ce qui concerne l’argent

الكلمات الرئيسية