Quelques écrivains et la danse

Dans les émotions vives, l’homme ne saurait demeurer en
 repos. Il lui faut des moyens extraordinaires pour exprimer ses sentiments. Les paroles deviennent alors plus accentuées, les mouvements plus vifs et plus marqués. Ce n’est pas son langage habituel mais la danse fut inventée lorsqu’un intérêt commun inspira le même sentiment et la même expression à plusieurs individus. Nous la rencontrerons chez un grand nombre d’écrivains de la Renaissance jusqu’au XXI^ème siècle.
 
La danse est donc un geste instinctif de l’homme ; elle se présente comme l’expression naturellement violente ou douce des mouvements de l’âme dont elle fut une des premières manifestations. La danse n’est d’abord qu’une expression vive de joie et de reconnaissance, une évolution à pas réglés. Elle est à la fois un jeu et un enjeu. Jeu mondain, jubilatoire et séducteur, où il convient de paraître pour intégrer une société dans laquelle le ridicule naît du faux pas et jeu dramatique où le corps, les pieds et les mains ont leur propre langage pour raconter des histoires.
 
          La danse a un rôle que nous pouvons le plus évidemment qualifier de « divin ». Elle est la messe de tous les peuples primitifs. La danse folklorique représente un patrimoine de traditions millénaires et regroupe les danses tribales, rituelles, sacrées, religieuses des anciens. Les vraies racines de la danse se trouvent-elle dans le folklore ?! L’on rencontre une variété de danses raffinées ou vulgaires : soit la danse classique, soit la danse rythmique, le jazz, le tango, la valse, l’humble danse, le ballet de cour et la danse dégénérée du bal moderne, elles expérimentent toutes des états d’âme qui parcourent le monde universel.